Résumé:
La guerre des mondes s'est hissé depuis longtemps au
rang de ces œuvres exceptionnellement rares,
écrites par des hommes dont on n'a même plus besoin
de rappeler le nom - L'Iliade, L'Odyssée, les
Évangiles -, qui ont transcendé leur origine
littéraire pour devenir des mythes fondateurs, des
histoires archétypales de notre inconscient collectif,
tout aussi publiques que n'importe quel fait historique, et
légitimement
« Je voyais maintenant que c'étaient les
créatures les moins terrestres qu'il soit possible de
concevoir. Ils étaient formés d'un grand corps
rond, ou plutôt d'une grande tête ronde d'environ
quatre pieds de diamètre et pourvue d'une figure. Cette
face n'avait pas de narines - à vrai dire les Martiens
ne semblent pas avoir été doués d'un odorat -
mais possédait deux grands yeux sombres, au-dessous
desquels se trouvait immédiatement une sorte de bec
cartilagineux. [...] En groupe autour de la bouche, seize
tentacules minces, presque des lanières, étaient
disposés en deux faisceaux de huit chacun. Depuis lors,
avec assez de justesse, le professeur Stowes, le
distingué anatomiste, a nommé ces deux faisceaux
des mains. » - Le dossier est réalisé par Jean
François Dubois.
--Ce texte fait référence à une
édition épuisée ou non disponible de ce
titre.
Présentation de l'éditeur
adaptées dans d'innombrables versions au gré
des peurs et de l'esprit du temps. Norman SpinradQuatrième de couverture