Résumé:
C'est une parabole, un conte. Il aurait pour titre un de
ces proverbes nahuatl qui disent le difficile apprentissage
de la vie : "Oh poisson, petit poisson d'or, prends bien
garde à toi ! Car il y a tant de lassos et de
filets tendus pour toi dans ce monde." Le poisson, c'est la
petite Laïla, volée, puis achetée par la bonne
et vieille Lalla Asma. À sa mort, la belle orpheline
devient la mascotte d'une maison close. Elle y connaît
des années heureuses, avant que la police ne la retrouve
et ne la confie à l'acariâtre Zohra, la fille de
Lalla Asma. Maltraitée, séquestrée, ce n'est
que le début des mésaventures de Laïla,
qu'elle supporte admirablement, grâce à un
appétit de vivre et une détermination hors du
commun. Elle quitte enfin l'Afrique du Nord, et découvre
Paris, le racisme, la lecture, l'amour... Le Clézio avait déjà fait la preuve de
ses talents de conteur dans de nombreux titres parus pour la
jeunesse :
Lullaby,
Celui qui n'avait jamais vu la mer... Il signe
là un conte pour adultes, nous rappelant avec force
qu'il est plus d'une manière de perdre l'innocence.
--Laure Anciel
" Quem vel ximimati in ti teucucuitla michin. " Ce
proverbe nahuatl pourrait se traduire ainsi : " Oh poisson,
petit poisson d'or, prends bien garde à toi ! Car il y a
tant de lassos et de filets tendus pour toi dans ce monde. "
Le conte qu'on va lire suit les aventures d'un poisson d'or
d'Afrique du Nord, la jeune Laïla, volée, battue et
rendue à moitié sourde à l'âge de six
ans, et vendue à Lalla Asma qui est pour elle à la
fois sa grand-mère et sa maîtresse. A la mort de la
vieille dame, huit ans plus tard, la grande porte de la
maison du Mellah s'ouvre enfin, et Laïla doit affronter
la vie, avec bonne humeur et détermination, pour
réussir à aller jusqu'au bout du monde.Amazon.fr
Quatrième de couverture