Résumé:
LA TERRE QUI MEURT : roman du malaise paysan ? roman de
l'échec de l'autorité paternelle ? ou encore celui
d'un amour contrarié par le refus de l'étranger ?
Tout cela sans doute, mais surtout un livre qui
révéla, voici cent ans, et fait voir encore de nos
jours cette partie maritime de la Vendée, le Marais,
dans tous ses aspects particuliers : closeries secrètes
et fermes entourées d'étiers, coutumes des
journées laborieuses et des soirées de
détente, hommes et femmes, jeunes ou anciens, dans leurs
gestes, leurs habits, leur façon de dire. C'est ainsi
que peu à peu le lecteur, abordant la ferme de la
Fromentière, pénètre dans l'intimité des
Lumineau dont le chef de famille, le métayer Toussaint,
constate avec détresse qu'aucun de ses enfants ne pourra
ou ne voudra lui succéder ; pas même la jeune
Roussille, puisqu'elle a " donné son amitié " au
valet qui n'est pas d'ici mais un " damnion " (damné) du
Bocage. " Voilà tout ce qui me reste "... " C'était
le souvenir des autres enfants qui passait, comme la pluie en
rafales "... À cette histoire contrastée de
violences et de générosité correspondent les
paysages du Marais, immuables dans la variété des
heures et des saisons, que René Bazin a si bien
décrits. René Bazin (1853-1932), universitaire angevin,
journaliste et académicien, a publié plus de
cinquante livres. Romancier du monde paysan, peintre exact
des hommes et des paysages, il se distingue par la
modernité des situations qui l'inspirent. L'étude
de Jacques Boisiève et les documents critiques et
iconographiques qui l'accompagnent apportent un nouvel
éclairage sur cette Ĺ“uvre majeure. LA TERRE QUI
MEURT, parle témoignage encore vivant que ce livre
apporte sur la ruralité de cet ouest de la France,
nécessitait, de toute évidence, cette édition
du centenaire.Présentation de l'éditeur
Biographie de l'auteur