Résumé:
Sado, maso, macho, scato… Qu'on y ajoute encore la
lubricité, la perversité, le meurtre,
l'inceste… et ça donne un livre-culte longtemps
interdit, banni, honni. On a l'impression que
Les onze mille verges de Guillaume Apollinaire qui
circulaient sous le manteau au début du
XXe siècle a concentré en une centaine de
pages la totalité des interdits. Sous la forme d'un
conte hésitant entre la mode orientaliste et la veine du
roman populaire, Apollinaire met en scène les voyages,
les rencontres et les amours improbables du prince Vibescu,
héritier de l'aristocratie roumaine, se vantant de
pouvoir faire l'amour vingt fois de suite. Et s'il n'y
parvient pas, que onze mille verges le châtient !
Le moins que l'on puisse dire, c'est que le conte
d'Apollinaire a la santé. On s'y emboîte à qui
mieux mieux dans tous les sens pourvu que le plaisir dure et
finisse par exploser. Des scènes invraisemblables
pourront encore heurter un lecteur délicat mais le
plaisir très rabelaisien de la chair augmenté d'une
prose énergique et claquante comme un coup de fouet
ravira les vrais amateurs de contes licencieux.
--Denis Gombert
Ayant ouï dire qu'en terre de France, les demoiselles
ont la cuisse fine et les reins chaloupés, Mony
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Présentation de l'éditeur
Vibescu, hospodar héréditaire roumain,
entreprend
un périple qui doit le conduire à Paris. Pour
ne rien
sacrifier à l'ennui du voyageur, le prince
s'essaie en chemin aux multiples combinaisons licencieuses
que lui suggèrent ses autant de rencontres inattendues
et délicieuses... Au-delà du conte subversif, du
délire bouffon, de l'Ĺ“uvre scandaleuse, on lit en
filigrane l'histoire d'une époque, la déliquescence
des empires, les fanatismes meurtriers.
--Ce texte fait référence à lédition
Broché .