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Les fleurs du mal
Baudelaire Charles

Couverture

Les fleurs du mal

Résumé

Résumé:

Présentation de l'éditeur

Dans l’histoire littéraire, le procès des Fleurs du Mal est devenu une telle référence que, privilège insigne, on en célèbre désormais l’anniversaire.
À l’occasion du 150e anniversaire de la première édition des Fleurs du Mal et de son procès retentissant, Jean-Louis Murat chante douze poèmes de Charles Baudelaire sur des mélodies, restées inédites, de Léo Ferré.

C’est qu’une magie si puissante est à l’oeuvre dans ce livre qu’elle se joue, d’emblée et à toujours, des injures, des délations dévotes, voire des malédictions. Cette harmonie sulfureuse ne pouvait que fasciner l’auteur de Thank you Satan, lui-aussi longtemps en butte à la vindicte et, toutes proportions gardées, victime des mêmes bien-pensants. En se consacrant à la mise en chansons des poèmes des Fleurs du Mal, Léo Ferré n’entendait pas seulement rendre hommage ni signifier on ne sait quelle filiation, mais réactiver, pour une écoute nouvelle, quelques unes des compositions verbales de Baudelaire.
Ce pari risqué, et manifestement gagné, trouve aujourd’hui une suite imprévue qui tient, pour une part, d’un effet de résurgence et, pour une autre, d’une singulière faculté d’invention et de métamorphose. À partir de mélodies laissées par Léo Ferré à l’état d’ébauches, Jean-Louis Murat s’est livré à un exercice délicat, exigeant et quasi funambule, celui qui impose d’être fidèle en toute liberté. Autrement dit de se mettre au service du double legs d’un poète et d’un musicien tout en restant soi-même, tout en donnant au mot interprétation son extension la plus vaste, la plus intense, la plus inspirée. Dans ces douze chansons, Jean-Louis Murat réinvente toute la langueur trouble, entêtante, comme intoxiquée et fatale, de l’inspiration du poète.